Des comportements passifs, nous en avons tous sans même le savoir. Certaines de ces attitudes sont assimilées à de la procrastination. Mais le plus souvent, il s’agit de comportements qui émergent de raisons profondes non conscientes. Chez certaines personnes, ces comportements deviennent un véritable mode de fonctionnement. Dans ce cas, ils empêchent l’atteinte des objectifs professionnels et mettent à mal la réussite entrepreneuriale. Les identifier permet de prendre conscience de ces attitudes qui entravent la réussite professionnelle. Voici quels sont ces 4 comportements passifs.
Qu’est-ce qu’un comportement passif ?
Un comportement passif est une manière d’agir qui rend la réalisation de ses objectifs professionnels et personnels moins efficace. Le concept de comportements passifs a été élaboré dans les années 70 par Aaron et Jacqui Schiff. Les Schiff définissent la passivité comme étant « la manière dont les gens ne font pas les choses ou ne les font pas efficacement ».
Autrement dit, ces attitudes passives se mettent en place en laissant penser que le but de la personne est de ne pas résoudre la situation à laquelle elle est confrontée. Ces mécanismes se déclenchent évidemment de manière tout à fait inconsciente.
Toutefois, il est possible de les mettre en lumière et donc de prendre conscience de ce qui freine la réussite. Dans cet article, je vous propose d’explorer la passivité dans le domaine de l’activité entrepreneuriale.
Nous allons voir quels sont ces 4 comportements passifs. Et surtout, la manière dont ils influencent certaines prises de décisions qui entravent l’atteinte de vos objectifs professionnels.
#1 – L’abstention : un frein à la réussite professionnelle
L’abstention ou, comme disent les Schiff, « ne rien faire ». Dans ce type de situation, la personne emploie son énergie à inhiber son cerveau pour l’empêcher de raisonner. Au lieu d’utiliser son énergie pour résoudre un problème, elle l’utilise pour s’empêcher d’agir.
Quelqu’un qui manifeste ce comportement passif se sent mal à l’aise et se vit comme incapable de penser. Il méconnaît sa capacité à faire quoi que ce soit dans cette situation. Alors que tout laisse à penser que la personne est passive, elle dépense une énergie considérable pour freiner ses ambitions.
Vous arrive-t-il parfois de ne pas réussir à commencer une tâche que vous savez importante ? La journée a passé et vous étiez sur votre lieu de travail. Pourtant, vous étiez distraite. Avez-vous trouvé un intérêt soudain pour ce qui se passait de l’autre côté de la fenêtre ? Peut-être avez-vous machinalement ouvert votre téléphone pour naviguer sur les réseaux sociaux.
Vous étiez présente physiquement, mais votre attention était ailleurs, trop occupée à mettre en place des stratégies pour vous abstenir d’agir. C’est ce qui arrive lorsque vous mettez en place un mécanisme d’abstention.
#2 – La suradaptation : la poursuite d’objectifs professionnels qui ne sont pas les siens
La suradaptation ou, comme disent les Schiff, « agir sans motivation personnelle ». Dans la suradaptation, la personne méconnaît sa capacité à agir en fonction de ses propres choix. Au lieu de cela, elle se plie à ce qu’elle croit être les désirs des autres.
Ses objectifs personnels et sa cohérence professionnelle ne sont pas clairement définis. Les actions qui en découlent n’ont pas pour objectif de résoudre une situation donnée. Au contraire, elle essaye d’accomplir ce qu’elle imagine que l’autre attend.
Le risque encouru ici est d’en faire trop ou de passer totalement à côté de la mission de travail. Ce qui n’est pas rare puisqu’à l’origine le but à atteindre a été mal évalué. En effet, il a été défini en prenant comme point de départ les présupposées attentes de l’autre.
Et vous, prenez-vous le temps de connaître clairement vos objectifs ? Vous arrive-t-il au lieu de cela de vous perdre dans des recherches laborieuses et chronophages ? Accumulez-vous des connaissances (livres spécialisés, lectures de rapports, formations, tutoriels, etc.) en pensant que c’est ce qui est attendu de vous ?
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Même si vous ne restez pas sans rien faire, ce comportement est considéré comme passif. Et ceci, dans la mesure où vous n’agissez pas en fonction d’objectifs clairs et précis.
#3 – L’agitation : ne pas voir les buts à atteindre
L’agitation ou, comme disent les Schiff, « se livrer à un comportement répétitif, non orienté vers un but ». La personne sous-estime sa capacité à agir pour résoudre un problème. Elle se sent extrêmement mal. Pour essayer de remédier à ce malaise, elle s’engage dans une activité sans objet et répétitive.
Un observateur extérieur dira de cette personne qu’elle s’agite ou qu’elle ne tient pas en place. Elle est parfois perçue comme quelqu’un de nerveux ou d’hyperactif. Sa présence ne passe pas inaperçue.
Vous arrive-t-il de changer de position et de place très souvent ? Tantôt assise à un bureau, tantôt debout en train de faire tout autre chose (un 3e café, un autre verre d’eau, un énième appel).
Et lorsque vous vous assignez un objectif clair à atteindre, votre énergie s’exprime autrement :
- consulter ses mails 10 fois dans la même journée ;
- reprendre la lecture du premier chapitre d’un document 3 fois de suite ;
- tapoter avec sa main, son crayon, son pied ;
- faire un tour à la boîte aux lettres, dans le frigo, etc.
Imaginez maintenant si cette énergie était canalisée pour poursuivre votre réalisation personnelle, et pourquoi pas, découvrir votre talent caché !
#4 – L’incapacité : mettre à mal les rouages de sa propre réussite professionnelle
L’incapacité (de l’anglais : incapacitation) ou, comme disent les Schiff, « devenir violent ou se rendre incapable ». La personne mésestime sa capacité à résoudre un problème. En réaction à cette situation, elle libère un torrent d’énergie contre elle-même ou contre les autres. Cette action est en vérité une tentative désespérée de forcer son environnement à résoudre son problème à sa place.
La violence qui émerge de cette décharge d’énergie peut être orientée vers autrui, ou vers soi, jusqu’à se rendre invalide et incapable d’agir. Dirigée contre soi, cette agressivité se traduit par exemple par un accident de travail, une blessure ou une maladie. C’est une manière inconsciente de mettre à mal les rouages de sa propre réussite professionnelle.
Voici qui termine notre tour d’horizon des comportements passifs qui entravent votre réussite. Notez que l’abstention et l’agitation sont des attitudes qui sont souvent identifiées sous le terme de procrastination.
Vous l’aurez sûrement compris : la passivité est une sorte de mauvaise orientation de votre propre énergie. Votre temps et vos actions sont alors dirigés vers des objectifs qui vous desservent. Mon programme de coaching Abondance Express vous permet de prendre un pas de recul pour identifier les blocages qui sont à l’origine de cette situation. Et vous ne serez pas seule dans cette démarche. Je vous accompagne à trouver les clés de votre développement d’entreprise et à fixer des objectifs concrets.
À travers ce programme, je vous promets de doubler votre chiffre d’affaires tout en divisant votre temps de travail par deux. Atteindre ses objectifs passe aussi par un accomplissement personnel. Vous accéderez ainsi à une meilleure qualité de vie tout en continuant à vous épanouir dans votre activité entrepreneuriale.
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